Un cours d’eau possède une source permettant d’alimenter un débit suffisant sur une période relativement longue. L’existence d’un lit naturel à l’origine est également un critère important. Autour du Beuvron se trouve une grande diversité de rivières et cours d’eau qui alimentent et contrastent ses paysages et son patrimoine. Quels sont les particularités de ces derniers ?
Cours d’eau du Beuvron
Le Beuvron est un affluent rive gauche de la Loire qui prend sa source dans le Loiret à 176 m d’altitude. Avec ses 125 km de long, il constitue le principal émissaire du réseau hydrographique de la Sologne avec le Cosson et draine un bassin versant de 2193 km². Il termine son parcours à 59 m d’altitude ce qui lui confère une pente faible de l’amont à l’aval de 0.09%.
Les cours d’eau du bassin versant sont tous des cours d’eau non domaniaux. C’est-à-dire que les berges et le fond du lit appartiennent à des propriétaires privés.
Le bassin versant s’étend sur 76 communes et trois départements : le Loir-et-Cher pour l’essentiel, le Loiret et le Cher.
Entre les années 1950 et 1980, le Beuvron et ses affluents ont souffert de nombreuses opérations de curage, de recalibrage et de redressement qui ont fortement affecté les milieux aquatiques tant d’un point de vue qualitatif que quantitatif.
Le Beuvron est classé en deuxième catégorie piscicole et peut être qualifié de qualité globalement médiocre.
Les principaux afluents du Beuvron reçoit sont, d’aval en amont :
– la Bièvre,
– le Conon,
– la Bonheure,
– le Néant,
– la Guide,
– le Surget.
– le Conon,
– la Bonheure,
– le Néant,
– la Guide,
– le Surget.
– le Cosson,
– le Balletan,
– la Tharonne,
– le Chicandin,
– la Gravotte.
– le Balletan,
– la Tharonne,
– le Chicandin,
– la Gravotte.
Les zones humides
Une zone humide est un lieu gorgé d’eau, en surface ou en profondeur, temporairement ou permanents. Effectivement, ces zones sont situées près des cours d’eau ou des eaux stagnantes, et peuvent être des marécages, des prairies, des forêts alluviales…
On y retrouve certains éléments communs qui caractérisent toutes les zones humides. Tout d’abord, certains végétaux tels que les roseaux ou les iris. Mais il y a aussi un écosystème spécifique, regroupant oiseaux, amphibiens et même poissons qui se développent dans ces zones. Elle abrite donc de nombreuses espèces qui accomplissent leur cycle de vie.
Les zones humides rendent à la nature de nombreux services :
- Hydrologiques : les zones humides sont des éponges naturelles qui reçoivent l’eau, la stockent et la restituent. Elles jouent ainsi un rôle dans la régulation des crues et dans le soutien des étiages.
- Physiques et biogéochimiques : les zones humides sont des filtres naturels contribuant au maintien et à l’amélioration de la qualité de l’eau. Ce sont des filtres physiques et biologique qui contribuent à l’épuration des eaux.
- Écologiques : elles offrent des zones d’alimentation, de reproduction, d’abris, de refuge, de repos pour une multitude d’espèces animales et végétales et assurent ainsi des fonctions vitales pour leur cycle de vie.
- Climatiques : elles participent à la régulation du climat, dans le contexte de changement climatique.
Enfin, il est possible de protéger ces zones humides en évitant les pratiques qui peuvent affecter le milieu, ainsi qu’en les entretenant bien. Par conséquent, faire du camping ou du sport de nature est donc interdit, à moins que le lieu le précise.
Les différents affluents et zones humides du Beuvron sont complémentaires et conservent les milieux aquatiques. En protégeant ces lieux, l’écosystème et le bon fonctionnement des cours d’eau ne seront pas détériorés.