Glossaire

Si vous ne comprenez pas un mot ou doutez de sa signification, ce glossaire explique les termes les plus importants du SEBB.

A

Affluent : cours d’eau qui se jette dans un autre milieu aquatique.

Agence de l’eau : établissements publics administratifs de l’Etat institués par la loi sur l’eau du 16 décembre 1964 et le décret du 24 septembre 1966. Ils sont sous la tutelle du ministère chargé de l’environnement et sous celle du ministère chargé des finances.

Amont : partie d’un cours d’eau qui est en direction de la source (partie la plus élevée d’un cours d’eau).

Annexe hydraulique : Ensemble de zones humides alluviales en relation permanente ou temporaire avec le milieu courant par des connections soit superficielles, soit souterraines : îles, bancs alluviaux, bras morts, prairies inondables, forêts alluviales, ripisylves, sources et rivières phréatiques.

Auto-épuration : capacité d’un écosystème aquatique à transformer et à éliminer les pollutions qui se trouvent en lui.

Aval : côté vers lequel descend un cours d’eau (partie inférieure d’un cours d’eau).

B

Barrage : obstacle permettant de couper l’eau.

Bassin versant : espace géographique alimentant un cours d’eau et drainé par lui.

Biodiversité : diversité des espèces vivantes présentes dans un milieu.

C

Canal : cours d’eau artificiel.

Continuité écologique : garantit le passage des poissons et des sédiments à travers les cours d’eau et autres milieux aquatiques.

D

Débit d’un cours d’eau :  volume d’eau qui traverse une section transversale d’un cours d’eau par unité de temps. Les débits des cours d’eau sont exprimés en m3/s ou, pour les petits cours d’eau, en l/s.

Débit réservé : l’article L214-18 du code de l’environnement impose à tout ouvrage dans le lit d’un cours d’eau de laisser dans le cours d’eau, entre la prise d’eau et la restitution des eaux en aval de la centrale, un débit minimal garantissant en permanence la vie, la circulation et la reproduction des espèces vivant dans les eaux au moment de l’installation de l’ouvrage.

E

Écosystème : ensemble formé par une communauté d’êtres vivants en interaction avec son environnement.

Eau vive :  eau en mouvement continu (par exemple l’eau des torrents).

Eaux usées : eaux polluées par un usage humain.

Embâcle : obstacle qui obstrue le libre écoulement des eaux. Il peut être d’origine naturelle (arbres, branches..) ou anthropique (déchets, matériaux…)

Embouchure : lieu où un cours d’eau se jette dans un lac

Érosion : arrachement des berges d’un cours d’eau par la force hydraulique

I

Irrigation : apport d’eau artificiel sur un terrain cultivé ou une prairie pour pallier l’insuffisance des précipitations. Cela permet alors aux plantes de se développer.

L

Lit majeur : étendue qu’occupe un cours d’eau lors des crues.

Lit mineur : étendue occupée par l’écoulement de l’eau la majeure partie du temps.

P

Piscicole : relatif à la pisciculture (poissons).

Plan d’eau : masse d’eau, plus ou moins permanente, qui peut être douce, salée ou saumâtre, souvent caractérisée par des courants qui ne suivent pas la pente du fond et une stratification thermique de la densité.

Pollution : détérioration de l’environnement par des substances chimiques, physiques ou organiques qui ne peuvent pas (ou ne peuvent plus) être éliminées naturellement par l’écosystème.

Puissance spécifique : puissance calculée comme étant le produit de la pente et du débit, qui caractérise les potentialités dynamiques du cours d’eau. Les capacités d’ajustement du cours d’eau sont en grande partie fonction de la puissance spécifique.

R

Renaturation : action visant à un retour à l’état naturel du cours d’eau.

Réservoir biologique : cours d’eau ou partie de cours d’eau ou canaux qui comprennent une ou plusieurs zones de reproduction ou d’habitat des espèces de phytoplanctons, de macrophytes et de phytobentos, de faune benthique invertébrée ou d’ichtyofaune, et permettent leur répartition dans un ou plusieurs cours d’eau du bassin versant.

Résilience écologique : capacité d’un écosystème à résister et à survivre à des altérations ou à des perturbations affectant sa structure ou son fonctionnement, et à trouver, à terme, un nouvel équilibre.

Restauration : action d’amélioration du fonctionnement naturel d’un cours d’eau et permettant le maintien des usages de l’eau.

Ripisylve : ensemble des formations boisées, buissonnantes et herbacées présentes sur les rives d’un cours d’eau, d’une rivière.

Rivière : cours d’eau naturel de moyenne importance ou qui se jette dans un autre cours d’eau.

Rivière non domaniale : rivière pour laquelle les propriétaires riverains sont propriétaires, et donc responsables, des berges et du lit de la rivière au droit de leur parcelle et ce jusqu’au milieu de la largeur du cours d’eau.

Ruissellement : écoulement rapide issu des eaux pluviales sur une surface (pentes des terrains)

S

SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des eaux) : document de planification dans le domaine de l’eau. Il définit, pour une période de 6 ans, les grandes orientations pour garantir une gestion visant à assurer la préservation des milieux aquatiques, la satisfaction des différents usagers de l’eau, les objectifs de qualité et de quantité à atteindre pour chaque cours d’eau et les dispositions nécessaires pour prévenir toute détérioration des milieux aquatiques.

SAGE (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux) : outil de planification, institué par la loi sur l’eau de 1992, visant la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau. Il vise à concilier la satisfaction et le développement des différents usages (eau potable, industrie, agriculture, …) et la protection des milieux aquatiques, en tenant compte des spécificités d’un territoire.

Sédiment : dépôt de matières dans un liquide organique.

Seuil : ouvrage transversal d’un cours d’eau, permettant une élévation artificielle du niveau d’eau.

Source : endroit où une eau liquide sort naturellement du sol, très souvent à l’origine d’un cours d’eau, d’un ruisseau, d’une rivière ou même d’un fleuve.

T

Taux d’étagement : rapport entre la somme des hauteurs de chutes artificielles créées en étiage par les obstacles transversaux et le dénivelé naturel du cours d’eau. Il traduit l’altération morphologique des cours d’eau imputable aux ouvrages transversaux.

Taux de fractionnement : rapport entre la somme des hauteurs de chutes artificielles créées en étiage par les obstacles transversaux et le linéaire du drain principal. Il traduit l’altération de la continuité longitudinale imputable aux ouvrages sur un linéaire de cours d’eau donné.

Tête de bassin versant : partie amont des bassins versants et par extension tronçon amont des cours d’eau.

Z

Zone d’expansion de crue : lieu privilégié où la crue d’un cours d’eau peut s’étendre rapidement avec un très faible risque pour les personnes et pour les biens.

Zone humide : terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre, de façon temporaire ou permanente.

Zone tampon : bande de terre entre des zones cultivées et un habitat naturel, aménagée pour limiter les effets de l’agriculture sur cet habitat (par exemple, une zone aménagée sur les rives d’un cours d’eau pour protéger l’habitat riverain et limiter l’apport de terre, d’éléments nutritifs et de pesticides dans les voies d’eau).

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